<< Retour aux œuvres d’AC Nauleau
Maison à balais, La Girvière, Olonne-sur-Mer
La Brossardière de Saint-Andray-d’Ornay
Maison dans le bocage vendéen, tableau mystérieux
Paysage de neige
Bocage vendéen
La côte vendéenne
Sans titre
Bourrasque sur le bocage vendéen
Ferme vendéenne
Sans titre
Le pin parasol
Ferme vendéenne
Paysage de Vairé
Sans titre
Sans titre
Le café de Saint-Jean-de-Monts
Sans titre
Sans titre
Ces paysages sont surprenants. Quand l’association découvre de nouveaux tableaux tourmentés, nous passons quelques heures à les étudier. Il est facile de faire des recoupements entre croquis et tableaux dans les périodes d’après 1970. Par contre pour les tableaux tourmentés, c’est impossible. L’artiste ne se servait pas des croquis pour réaliser le tableau à l’atelier. Il les peignait directement devant le paysage. C’est pour cette raison qu’ils sont intéressants. On retrouve toute la spontanéité de la peinture.
On imagine que c’était une foire d’empoigne pour faire entrer le paysage dans le tableau. Ils sont peints sur de l’isorel, support qui ne « boit » pas du tout les couleurs, contrairement à la toile de lin. Par conséquent, les couleurs sont intenses et chaque coup de pinceau ou couteau reste comme imprimé dans la matière.
Le peintre utilisait dans ces tableaux mystérieux une couleur qui s’appelle le Bleu de Prusse. Normalement cette couleur est utilisée dans les mélanges. Ce bleu intense ne s’utilise jamais pur car il peut gâcher un tableau. Avec cette couleur, ça passe ou ça casse. Malgré cela, AC Nauleau l’utilisait pur en complément du noir. Cela renforce l’aspect mystérieux de la composition et cela participe à la création de ses plus belles œuvres.
Ces tableaux sont réalisés à l’extérieur. Même quand le ciel est menaçant il y a beaucoup de luminosité. Ces tableaux, une fois accrochés à l’intérieur, peuvent paraître sombres. Il est important de bien les éclairer ou les mettre dans des pièces lumineuses pour avoir le rendu que le peintre souhaitait.