Photos de l’artiste peintre de La Roche sur Yon
Liste des expositions réalisées
1908 – Naissance à La Roche sur Yon
Naissance le 6 mai à La Roche sur Yon dans la maison familiale située au 19 rue Ferrer.
1911
Ses parents lui offrent une boite de couleurs et des feuilles de dessin, André-Charles découvre son moyen d’expression.
Photos d’André-Charles Nauleau enfant à La Roche sur Yon
1916
Son instituteur demande à la classe de réaliser un dessin pour le lendemain. André-Charles est fier de montrer la bergerie qu’il a dessiné. L’instituteur s’écrit : « c’est bien mais ce n’est pas de vous ! ».
1918
Ses parents ayant noté des prédispositions pour le dessin, ils le confient à Léon Haudeville, professeur de dessin à l’école municipale de La Roche sur Yon. Durant cette période, les tableaux sont académiques, le caractère de l’artiste ne s’exprime pas encore dans ses œuvres.
La ruelle donnant sur le port
Maisons dans le marais
1922
Il passe sa scolarité dans l’école publique de La Roche sur Yon, boulevard d’Angleterre. Ce n’est pas un élève très assidu. Son instituteur, Monsieur Maratier, le pousse à passer sur CEP (Certificat d’Etudes Primaires) qu’il obtient le 7 juillet 1922. Voir le mot de son instituteur pour le diplôme du CEP
1923
Il fait son apprentissage dans une entreprise de Peinture-Décoration. Pendant ces deux années passées comme ouvrier, il apprend son métier mais aussi les difficultés que comporte le statut de salarié avec les journées de travail longues et difficiles.
1925
Une fois l’apprentissage terminé, il décide d’être son propre patron et crée son entreprise de Peinture-Décoration. Les clients sont nombreux et le programme est chargé : tapisseries, peinture de plafonds et de murs puis de panneaux publicitaires. Voir un panneau publicitaire réalisé par l’artiste peintre
1926
André-Charles Nauleau rencontre Henriette Jagueneau, elle deviendra quelques années plus tard sa femme.
Mariage d’André-Charles et Henriette
1927
A 19 ans, il réalise sa première exposition de groupe pour la première édition du Salon Yonnais. Il expose aux côtés de son professeur Léon Haudeville mais également avec ses amis René Robin et Henri Darcq. Les tableaux sont le fruit de leurs sorties communes dans la nature. André-Charles Nauleau expose « Fin de jour à La Coutancière », René Robin « Soir, la Coutancière ». Voir des extraits du catalogue du Salon
Couverture du catalogue du Salon Yonnais de 1927 à La Roche sur Yon
1930
Les premières critiques des journalistes sont sévères comme on peut l’observer dans un article paru le 24 août 1930 dans le journal Le Nouveau Messager de la Vendée. Lire l’article : nos artistes à l’exposition de Noirmoutier. Cela met en évidence une certaine animosité des journalistes envers le jeune artiste de 22 ans qui commence à exposer : « il semble qu’il joue un peu avec la chance en réalisant ce qu’on est convenu d’appeler du moderne […] des amateurs de naïf s’y sont laissés prendre […] ils y ont trouvé des qualités de simplicité là où, il n’était au fond, et Nauleau le sait bien, et il sourit de son bon tour, qu’insuffisance et mollesse de la couleur ». Ses deux amis proches : René Robin et Jean Droillard le poussent à persévérer et le soutiennent.
1932
André-Charles et Henriette Nauleau ont un enfant, Paulette, qui restera fille unique.
Paulette, André-Charles et Henriette
1940
Les années 1940 marquent un tournant dans sa peinture. Durant cette période apparaissent des tableaux tourmentés constituant la réelle évolution du style Nauleau. Il y a là un véritable cheminement et une identité artistique personnelle. L’artiste a beaucoup de caractère mais en même temps une sensibilité à fleur de peau, il est toujours inquiet et supporte mal la solitude. C’est ce trait de caractère qui est à l’origine de ses plus belles œuvres.
Les couleurs agglutinées sur la palette sont renouvelées et mélangées directement sur la toile, souvent d’instinct au couteau.
Ses ciels d’encre ont le poids, la sourde menace d’une malédiction, un accent obsessionnel. Le bocage selon Nauleau est un bocage mystique, que l’on subit comme un envoûtement.
Bourrasque sur le bocage vendéen
Le Café de la Forge à Beaufou
Le chemin
1944
Destruction de son atelier et d’une partie de sa maison d’habitation par les bombardements alliés du 17 août 1944.
1945
Louis (son père) habite à Paris et essaie d’aider son fils dans cette relation à distance. Il lui propose de prendre la direction d’une entreprise de peinture avec 70 employés sur Paris, cherchant un repreneur. Louis fait les démarches nécessaires mais André-Charles n’a pas donné suite et préfère rester en Vendée continuer son activité.
André-Charles Nauleau dans son salon à La Roche sur Yon au 19 rue Ferrer
1947
Louis demande à André-Charles de lui envoyer des tableaux pour les présenter aux différents salons parisiens. Ce coup de pouce s’avérera gagnant à partir de 1947. Les salons ouvrent leurs portes aux œuvres de l’artiste : Salon National des Beaux-Arts, Salon d’Hiver, Salon d’Automne, Salon des Artistes Français, Salon de l’Ecole Française, Salon Violet…
8 juillet 1949 – Journal l’Éclair
1953
André-Charles Nauleau décide de réaliser une série de portraits pour représenter les différents « types » vendéens. Lire l’article de journal où il en est question : La Roche-sur-Yon, au seuil de l’année nouvelle, leurs vœux pour 1953
1954
Obtention des Palmes Académiques pour services rendus aux Arts. Lire le document édité par le Ministère de l’Education Nationale, André-Charles Nauleau obtient les Palmes Académiques.
Un article de presse relate cet événement : M.Louis Michaud, député de la Vendée a décoré des Palmes Académiques l’artiste peintre Nauleau
1956
Il est sélectionné par le Comité des Fêtes de La Roche sur Yon pour réaliser le char des Reines de la fête des fleurs. Ce grand rassemblement est un moment fort pour la ville, André-Charles participe activement à la réalisation des chars pendant plusieurs années.
André-Charles Nauleau, place Napoléon, devant le char impérial qu’il a réalisé
1957
Réalisation jusqu’en 1969 d’illustrations pour la revue « La Proue » : revue des poètes indépendants dirigée par Marcel Chabot. Voir des illustrations réalisées par Nauleau dans la revue La Proue
1958
Construction d’un nouvel atelier beaucoup plus grand rue Jules Verne à La Roche sur Yon. C’est dans ces locaux que les chars sont réalisés, il y fera également des toiles de grandes dimensions.
André-Charles Nauleau dans son nouvel atelier rue Jules Verne
1963
Devant ses tableaux tourmentés, le journaliste et écrivain Valentin Roussière le surnomme le Vlaminck vendéen, faisant le parallèle avec les ciels violents, les arbres squelettiques tordus par la tempête, les maisons défigurées par la tourmente. Ce surnom lui restera jusqu’à la fin de sa vie. Article de presse : le Vlaminck Vendéen expose au marché
Il est nommé à la Commission départementale des sites par la préfecture. Cette assemblée est consultée pour les projets d’aménagements en Vendée. Lire le document de la préfecture
1964
Le conseil municipal de Vairé demande à l’artiste de réaliser un tableau sur la « Légende de Vairé ». Cette œuvre représente deux pèlerins vendéens revenus de Rome au XIIIe siècle avec des reliques pour l’église de Vairé. Un article de presse relate cet événement
La Légende de Vairé, 1964
1965
Le peintre arrive à maturité, son caractère et donc sa peinture s’adoucissent. Il délaisse le couteau pour le pinceau, les traits sont plus fins et les couleurs plus travaillées. Un article paru dans le journal Courrier de l’Ouest le 27 mars 1973 résume bien l’évolution de sa peinture : « André-Charles Nauleau, un fauve apprivoisé ? » Lire cet article sur l’évolution du peintre
La Venise Verte
Soir sur le marais
La Chouannerie
1967
Inauguration de son nouvel atelier au 19 rue Ferrer à La Roche sur Yon. Cet atelier attenant à la maison familiale lui sert, et c’est nouveau, de galerie d’exposition permanente.
André-Charles Nauleau et Marcel Chabot le jour du vernissage. Marcel Chabot lit un discours. Lire le discours qu’il a dans les mains
1969
Réalisation d’un film sur André-Charles Nauleau par le Caméra-Club de La Roche sur Yon.
1975
Il fête ses 50 ans de peinture dans son nouvel atelier en réalisant une rétrospective intitulée « Un demi-siècle d’Impressions Vendéennes ». Voir le carton d’invitation au vernissage d’exposition.
Cette exposition rassemble des tableaux caractéristiques des principales étapes de sa carrière. Cette rétrospective fait l’objet d’articles de journaux dont un le 26 novembre écrit par Roger Ducrot (artiste peintre) dans le journal l’Eclair : « Les noces d’or d’AC Nauleau ». Lors du vernissage, le Docteur Pellen, ami d’enfance de l’artiste souligne : « En ce moment, des toiles d’AC Nauleau ornent les cimaises de salles célèbres de Vendée, à Paris, en Belgique, elles sont les ambassadrices colorées de notre petite patrie ». Lire l’article de journal
1978
Participation à une exposition aux côtés du journaliste et écrivain Valentin Roussière. Cette exposition réalisée dans le hall du Crédit Agricole de La Roche-sur-Yon est un réel succès. Voir l’article paru dans Ouest-France le 8 décembre. Les deux artistes illustrent le calendrier de 1979.
1979
Un tableau d’AC Nauleau est offert au Président de la République (Valérie Giscard d’Estaing) par les habitants de la Rabatelière. C’est un symbole fort pour l’artiste, son tableau devient ambassadeur de la Vendée.
28 mai 1979 – Journal l’Éclair
1981
Il entre pour une opération bénigne dans une clinique Nantaise. Au réveil le diagnostic est sévère, il ne marchera plus, victime d’une hémiplégie. Paralysé du côté gauche, il ne peut plus peindre ni dessiner. Voir des dessins réalisés par l’artiste devenu hémiplégique
1986 – Décès à La Roche sur Yon
Fin septembre, AC Nauleau tombe dans le coma pendant son sommeil suite à une accident cardio-vasculaire. Après plusieurs jours, son cœur s’arrête le 9 octobre à La Roche sur Yon où il sera resté toute sa vie.
11 octobre 1986 – Ouest-France