Plus de 1000 croquis référencés
André-Charles Nauleau a réalisé de nombreux croquis. Ils se comptent en milliers. Il ne les considérait pas comme des œuvres a part entière. Mais avec le recul des années, nous pouvons observer l’essence même de son travail, le premier jet, spontané, sans freins, libéré.
Il est intéressant d’observer les traces de peinture présentes, témoins d’une utilisation postérieure en atelier. Voir des croquis réalisés par l’artiste
Le Moulin aux Draps
Mettre en parallèle le croquis et l’œuvre finale
Voir des recoupements entre croquis et tableaux
La place de la Pylaie à L’Île d’Yeu
Voyage de l’artiste à l’île d’Yeu
Ses petits enfants le décident enfin à prendre le bateau pour l’île d’Yeu. Quitter La Roche sur Yon n’est pas une mince affaire pour l’artiste. Dès la sortie du bateau, il est tout de suite enchanté par ce qu’il voit. Il ne tarde pas à sortir son carnet de croquis d’abord vers la pointe du Châtelet, endroit sauvage comme il les aime. Puis il revient à Port Joinville et s’assoit place de la Pylaie pour réaliser de nouveaux croquis.Il continue son périple vers le village de Saint-Sauveur, le port de la Meule, il trouve une grande inspiration pour dessiner.
Au final, il a réalisé 11 croquis sur l’île. De retour à l’atelier, il réalisera plusieurs tableaux. La lumière et les bleus de l’île sont imprimés en lui et il sait les retranscrire sur la toile. Voir les 11 croquis réalisés sur place
Ecrit de Guy Fagette à propos des croquis d’AC Nauleau
André-Charles Nauleau sillonnait sa Vendée très souvent lorsqu’il œuvrait pour ses travaux aux environs de La Roche-sur-Yon et parallèlement dans ses périples, il se plaisait à noter ses impressions, autant de croquetons marquants sur maints supports à sa portée de l’instant : morceau de papier, quelque marge, parfois paume de la main pour des lignes directrices, qu’il esquissait avec justesse ; pense-bête disait-il… il faut nourrir son esprit, voilà le secret !
Néanmoins son carnet de croquis ne le quittait guère ; mais ne fallait-il pas capter le fugitif dans cette immédiateté du temps de l’émotion. Il aiguisait sa sensibilité épreuve profonde de tout son être engagé.
Cette fugacité de l’instant on ne le retrouve jamais qu’en ces brèves circonstances : certain coup de vent / ce nuage d’orage pointant à l’horizon / Tel arbre qui plie / le ciel gris perle où se roulent les cumulus / L’homme du bocage où le maraîchin…
Il y ajoutera aussi son souffle fait de bonheur qu’il a fait fructifier en sa personnalité ; toujours à l’éveil. Il en résultera chaque fois cette spontanéité précieuse qui le caractérise si fort, et qui rend délicate toute son œuvre peinte.